Nous le répétons assez souvent, une crise cardiaque peut survenir à n’importe quel moment, quel que soit le lieu (privé, public, en pleine nature…). Par conséquent, un chasseur peut en être victime alors qu’il est au cœur de la forêt. C’est d’ailleurs arrivé à un chasseur bourguignon il y a plusieurs semaines. Or, en forêt, les témoins sont peu nombreux… surtout lorsque la chasse est ouverte. Par conséquent, les seuls à pouvoir intervenir pour prendre en charge une victime en attendant l’arrivée des secours, sont les autres chasseurs. D’où l’intérêt de les former aux gestes qui sauvent, comme ce fut récemment le cas en Bretagne.
Connaître ces gestes pour pouvoir réagir à tout moment
Sur le territoire breton, plusieurs associations de chasse ont pris la décision de former leurs membres au secourisme. Par exemple, il y a La Cloharsienne, une Société de chasse communale, qui a organisé une formation fin février afin que ses membres puissent apprendre à réaliser les gestes qui sauvent. Ce jour-là, une vingtaine d’adhérents et les deux coprésidents étaient présents. La séance a commencé par des explications et de la théorie, avant de passer à la pratique. Les participants ont notamment appris à mettre une victime en position latérale de sécurité (la PLS), à pratiquer un massage cardiaque et à gérer une hémorragie. Pour La Cloharsienne, l’organisation de cette formation était une première … mais ne sera pas la dernière car ses adhérents comptent bien en faire une autre l’année prochaine, sur le terrain cette fois. Citons aussi l’initiative d’une association de chasse bretonne qui a également formé ses membres aux premiers secours près de Lorient.
Des formations dispensées par des spécialistes : les pompiers
Dans les deux exemples que nous venons de citer, les chasseurs ont été formés par des experts en secourisme : les pompiers. Habitués à les réaliser puisqu’ils interviennent partout en France pour former les citoyens au PSC1, ils ont pu leur fournir de précieux conseils et leur expliquer clairement comment faire. Grâce à ces formations, les chasseurs sont désormais en mesure d’agir pour porter secours, tant à la chasse que dans la vie quotidienne. Et si les Bretons ont participé avec enthousiasme, en faisant preuve d’une grande attention, cela signifie que d’autres chasseurs sont sans doute aussi intéressés. Alors, qui sait, cela donnera peut-être des idées aux autres associations et sociétés de chasse de Bretagne, et de France !
