En Hautes-Alpes, les pompiers ont choisi l’application Staying Live pour localiser plus vite les victimes d’arrêt cardiaque

Il y a quelques mois, la ville de Paris s’équipait de l’application gratuite Staying Alive. Cette dernière recense les défibrillateurs, permet de les localiser rapidement, d’en signaler, d’apprendre les gestes qui sauvent et offre la possibilité aux utilisateurs, formés aux premiers secours, de s’inscrire et ainsi, de devenir des « Bons Samaritains » et de pouvoir intervenir en cas d’urgence, en attendant l’arrivée des secours. Début juillet, les pompiers des Hautes-Alpes suivaient l’exemple de la capitale et mettaient en place ce réseau dans le département. Ils sont d’ailleurs les premiers de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur à miser sur ce dispositif.

Une application reposant sur la bonne volonté des personnes inscrites

Cet outil gratuit est très complet et peut être téléchargé sur un smartphone. Développé par AEDMAP, son objectif est de réduire le temps écoulé entre la survenue d’un arrêt cardiaque et le début d’une réanimation. L’application Staying Alive permet donc de sauver des vies en mobilisant des personnes formées aux premiers secours proches d’une victime et en localisant des défibrillateurs. Son utilisation et sa prise en main sont simples et plus de personnes la téléchargent et l’inscrivent, plus on augmente les chances de survie des victimes. Grâce à ce dispositif, les pompiers de Hautes-Alpes pourront localiser en temps réel les défibrillateurs, les personnes formées aux gestes qui sauvent et les alerter lorsqu’un arrêt cardiaque est signalé. Cela repose donc, en partie, sur la bonne volonté des Bons Samaritains.

Un dispositif déjà adopté par d’autres départements français

En France, le SDIS 05 est le 8ème département utilisant cette application. Sa mise en place a eu lieu au début des vacances d’été, une période riche en interventions des pompiers. Et comme le précise Olivier Chadapeaud du Service de Santé et Secours Médical (SSSM) du SDIS 05, actuellement le département compte 200 défibrillateurs et « plusieurs milliers de personnes formées, de quoi constituer un vaste réseau d’intervention rapide si quelqu’un fait un malaise cardiaque dans la rue ». Une bonne nouvelle donc car, rappelons qu’en cas de malaise, il faut agir rapidement et prendre en charge la victime en effectuant un massage cardiaque. Pour être un Bon Samaritain, il faut avoir été formé aux gestes de premiers secours et fournir un justificatif de formation. Bien sûr, cela implique d’accepter de porter secours en cas de besoin. Et pour conclure, rappelons que cet outil ne se substitue pas aux pompiers et au SAMU, mais se veut une aide précieuse au « service de la vie » et permet d’augmenter le taux de survie des victimes d’un malaise cardiaque.