Apprendre les gestes qui sauvent est aujourd’hui un enjeu de santé publique. En effet, la connaissance de ces gestes permet de prendre en charge des victimes d’accident, de malaise en attendant l’arrivée des secours et d’améliorer leurs chances de survie. Pourtant, en France, malgré la volonté du Président de la République et de son gouvernement d’augmenter le nombre de personnes formées au secourisme, nous sommes encore loin derrière d’autres pays. Face à ce constat, des associations, bénévoles et secouristes professionnels se mobilisent pour former les citoyens. C’est le cas à Anglet (64) par exemple, où des volontaires ont récemment pu être initiés aux premiers secours lors d’un atelier animé par un médecin et deux infirmiers du SAMU.
Une opération de la ville et du centre hospitalier
Cet atelier s’est déroulé le jeudi 17 février 2002 au théâtre Quintaou d’Anglet. Organisé par la Ville et le centre hospitalier de la côte basque, il était ouvert aux personnes intéressées par les premiers secours. S’agissant d’une initiation, il était davantage question de sensibiliser les participants, de leur présenter quelques gestes dont la réalisation d’un massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur, et de leur donner des connaissances de base. Pour les approfondir, ils peuvent suivre une formation. De même, cet atelier ayant eu du succès auprès des habitants, une prochaine session est prévue le mercredi 9 mars 2022.
Une initiation placée sous le signe des mesures sanitaires
Lors de cette opération du 17 février 2022, les formateurs ont expliqué aux participants les réflexes à adopter face à une victime. Et le premier est de prendre sa respiration. Pour cela, mieux vaut mettre sa main devant la bouche de la victime que de rapprocher son oreille. Un geste que les formateurs recommandaient déjà avant la pandémie de Covid, et sur lequel ils insistent dorénavant. Le Covid a également eu quelques conséquences sur la pratique des gestes du secourisme. Ainsi, pendant le massage cardiaque, si la victime porte son masque, il faut lui laisser car ce dernier ne gêne pas sa respiration et protège la personne qui masse. De même, les formateurs rappellent bien que ce massage – appelé aussi compression thoracique – doit être pratiqué jusqu’à l’arrivée des secours et qu’il faut aussi utiliser un défibrillateur.