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En France, 40 000 à 50 000 personnes sont victimes de mort subite chaque année, soit environ 130 décès par jour … Et ces accidents cardiaques surviennent n’importe où, autant dans des lieux privés que dans des espaces publics. Aucun endroit n’est épargné, pas même les lieux de travail. C’est pourquoi il est crucial que soient installés des DAE dans toutes les entreprises, quelles que soient leur taille et leur activité, qu’ils soient accessibles à tous et surtout, que tout le monde soit formé à leur utilisation. Ainsi, cela permettrait de réduire le nombre de morts par accident cardiaque (environ 5% se produisent dans un cadre professionnel).

Prévenir les secours, le premier réflexe à avoir !

On peut être victime d’un arrêt cardiaque à tout moment, que l’on travaille derrière un ordinateur, au contact des clients, ou sur un chantier. Néanmoins, il faut préciser que cela ne signifie pas forcément que le travail en est la cause (un détail important pour la qualification d’accident du travail). Mais quelle qu’en soit la raison, la première chose à faire est de contacter les secours. Si une personne est inconsciente et ne respire plus, il faut les prévenir au plus vite, sans perdre de temps à chercher son pouls par exemple. Ensuite, si un dispositif de défibrillation est présent dans l’entreprise, il faut aller le chercher (là aussi rapidement) et l’utiliser immédiatement en attendant l’arrivée des secours. S’il n’y en a pas, il faut commencer le massage cardiaque. Dans tous les cas, il est essentiel de faire de preuve de réactivité et de rapidité.

Mettre un défibrillateur à disposition, un indispensable !

Dans les entreprises appartenant au secteur privé, les défibrillateurs ne sont malheureusement pas obligatoires. Le Code du travail prévoit juste la présence « de matériel de premier secours adapté à la nature des risques et facilement accessible » (article R. 4224-14). Mais il ne précise pas les équipements obligataires, ce qui explique que de nombreuses sociétés ne possèdent pas de DAE dans leurs locaux. Or cela peut devenir problématique si les collègues d’une victime n’ont pas été formés aux gestes qui sauvent, car cette dernière doit attendre l’arrivée des équipes de secours pour recevoir un massage cardiaque, réduisant ainsi ses chances de survie. Par conséquent, il pourrait être judicieux de mettre en place des formations aux premiers secours dans toutes les entreprises, qu’il y ait 5, 50 ou plusieurs centaines voire milliers de salariés. Ce serait un bon moyen de former plus massivement la population et de diminuer le nombre de victimes de mort subite sur les lieux de travail.

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