Des formations PSC1 financées par la Région Grand-Est pour des jeunes

Fin février, une dizaine de lycéens d’un établissement de Reims ont participé gratuitement à une formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1). Elle était organisée dans leur lycée, et animée par deux secouristes-formateurs de la Croix-Blanche. Financée par la Région Grand-Est, elle a été suivie attentivement par les lycéens. Et ce n’est pas la première fois qu’une formation est proposée à des jeunes de la région. Depuis 2 ans, des sessions sont régulièrement mises en place auprès des lycéens volontaires. Cela a permis de former près de 2000 jeunes, qui étaient ravis de pouvoir suivre cette formation et d’apprendre les gestes de premiers secours.

Une formation gratuite pour les détenteurs de la carte Jeun’Est

Ce programme a été créé par la Région Grand-Est en 2022. Il concerne les jeunes âgés de 15 à 29 ans, détenteurs de la carte Jeun’Est, et leur permet de participer à une formation PSC1 intégralement financée par la Région. Pendant 7h, ils apprennent les gestes qui sauvent en cas d’arrêt cardiaque, d’hémorragie, d’obstruction des voies aériennes, de malaise et de traumatisme par exemple. Pour bien assimiler ces gestes, des exercices sont organisés en binôme. Les formateurs-secouristes sont aussi très impliqués et n’hésitent pas, lors des mises en scène, à faire un peu d’humour, ce qui plaît beaucoup aux participants.

Déjà plus de 2000 jeunes formés aux premiers secours dans la région

Cette formation PSC1 s’adresse aux volontaires. Deux conditions sont requises pour y participer :

– avoir entre 15 et 29 ans ;
– être détenteur de la carte Jeun’Est.

Depuis le lancement de ce dispositif le 10 janvier 2023, 2121 jeunes ont été formés. La Région avait fixé un objectif de 500 formations annuelles. Il a donc été dépassé. Elle finance également la formation de remise à niveau des bénéficiaires. Le succès de cette opération est une bonne nouvelle, et prouve l’intérêt des 15-29 ans pour cette formation. Quelques lycéens formés en février 2024 à Reims ont d’ailleurs témoigné auprès de France Bleu et expliqué que ces gestes peuvent « servir dans [leur] vie générale », et pour intervenir en cas d’accident à leur domicile par exemple.