Mercredi 28 février 2024, des collégiens et lycéens étaient réunis à Saint-Joseph, à La Réunion, pour apprendre les gestes de premiers secours. Au total, ils étaient une centaine à participer à cette formation, qui se déroulait dans un gymnase. Son objectif était simple : enseigner aux jeunes participants les gestes qui sauvent. Une étape importante dans leur parcours de citoyen sauveteur, qui commence dès l’école primaire où ils sont formés à l’identification des dangers et des risques. Conscients de l’utilité de ces gestes, les élèves ont été attentifs et participé avec enthousiasme aux mises en situation pendant cette journée de formation.
Plus de 100 élèves formés le même jour aux premiers secours
En France, l’apprentissage des gestes qui sauvent commence dès le plus jeune âge avec :
le dispositif « apprendre à porter secours (APS) » à l’école ;
une sensibilisation aux gestes qui sauvent (GQS), et une formation « prévention et secours civiques de niveau 1 » (PSC1) au collège et au lycée.
C’est donc dans le cadre de ce programme que les collégiens et lycéens de Saint-Joseph ont été formés aux premiers secours fin février. Une nécessité pour leur permettre, en cas de besoin, d’intervenir rapidement auprès d’une victime en attendant l’arrivée des pompiers ou du SAMU. Instauré il y a quelques années, ce programme a permis aux élèves et de manière plus générale aux Français, d’entrer « dans une culture du secourisme », comme l’expliquait le chargé de mission au rectorat, Fabrice Payet, à Réunion la 1ère.
Une étape clé du parcours de citoyen sauveteur
Pendant toute cette journée de formation, les collégiens et lycéens ont appris différents gestes de premiers secours, dont :
- placer une victime en position latérale de sécurité ;
- arrêter une hémorragie ;
- effectuer un massage cardiaque ;
- utiliser un défibrillateur.
Tous étaient très motivés par cette formation, qui leur a permis de connaître les bons réflexes à adopter lors de situations d’urgence. Deux participantes ont d’ailleurs indiqué à Réunion la 1ère que ces gestes peuvent leur servir dans leur vie de tous les jours pour secourir des victimes et sont donc « vraiment utiles ». Avec ce programme, le rectorat espère aussi susciter des vocations, et donner envie aux élèves de poursuivre leur parcours de formation.