Un éducateur de 19 ans sauve un joueur en lui faisant un massage cardiaque

Samedi 16 septembre 2023, à Caen dans le Calvados, Junior un jeune joueur de l’AF Virois a fait un malaise cardiaque lors d’un match de foot face à l’équipe de Caen Sud-Ouest. Réanimé par son éducateur âgé de 19 ans, il a été hospitalisé à l’hôpital de Caen et a repris connaissance le mercredi suivant son malaise. Une bonne nouvelle pour ses partenaires, qui ont pu rejouer plus sereinement le match contre l’équipe caennaise. Disputé à l’occasion de la Coupe Gambardella, il avait été interrompu le 16 septembre dernier.

Les gestes de premiers secours prodigués rapidement à la victime

Le match se déroulait normalement à Caen, ce samedi 16 septembre 2023, quand au bout d’une demi-heure de jeu, l’éducateur a fait sortir Junior qui se sentait fatigué. Il lui a donc conseillé de s’asseoir pour se reposer un peu. Or, deux minutes plus tard, l’éducateur le voit allongé au sol. Immédiatement, il se précipite vers lui, et est rejoint par un spectateur et le père d’un autre joueur de l’AF Virois. Constatant que la victime n’avait plus de pouls et ne respirait plus, il a commencé un premier massage cardiaque. Au bout de quelques compressions, le pouls revient faiblement, avec une respiration laborieuse. Puis, le joueur redevient inconscient. L’éducateur recommence le massage cardiaque et ne s’arrête qu’à l’arrivée des pompiers, qui ont utilisé un défibrillateur. La victime a ensuite été conduite à l’hôpital de Caen, où elle a repris connaissance quelques jours plus tard.

Un drame évité grâce à la réactivité du jeune éducateur

Dans une interview à France Bleu, l’éducateur a expliqué avoir été guidé par « la peur, l’urgence et l’instinct de survie ». Pendant qu’il prodiguait les premiers secours à son joueur, il avait l’impression que son cerveau s’était mis en pause. Heureusement, il a su garder son sang-froid et a rapidement adopté les bons gestes, en étant encouragé par les deux témoins qui étaient à ses côtés. Formé il y a 5 ans aux premiers secours (PSC1), quand il était en troisième, il se souvenait des gestes à réaliser. Néanmoins, cette intervention lui a permis de prendre conscience qu’il avait une différence entre la théorie, en formation, et la pratique, sur le terrain.