Pendant tout l’été, les équipes de la Croix-Rouge sont sur le terrain pour initier les Français aux premiers secours. Différentes actions sont organisées dans tout le pays, dont la tournée « L’été qui sauve ». Localement, les antennes de l’association sont également mobilisées pour faire découvrir aux habitants, et aux vacanciers, les gestes qui sauvent. C’est notamment le cas à Arras où un important dispositif est prévu pour le 15 août 2023, à l’occasion de la Fête des Grandes Prairies. Outre des animations, des concerts et un feu d’artifice, les participants pourront assister à des initiations aux premiers secours, mises en place par les équipes de l’unité locale de la Croix-Rouge d’Arras.
Une journée de sensibilisation le 15 août 2023
La Fête des Grandes Prairies est un événement estival incontournable à Arras. Dès 12h, les visiteurs peuvent assister à différentes animations (découverte de jeux anciens, manèges par exemple). Puis, à des concerts de 19h à 23h, et à un feu d’artifice pour terminer la journée en beauté. Et cette année, ils pourront aussi apprendre les gestes qui sauvent. En effet, la Croix-Rouge sera présente le 15 août 2023 lors des concerts et proposera :
- des initiations aux premiers secours dès 3 ans pour apprendre aux enfants à composer le 15, retenir et communiquer leur adresse ;
- des visites de poste de secours fictif et d’une ambulance ;
- une immersion avec casque de réalité virtuelle pour sensibiliser sur les catastrophes naturelles.
Les adultes sont également invités à participer aux initiations aux gestes qui sauvent car elles ne s’adressent pas uniquement aux enfants.
Réagir rapidement, même sans avoir été formé
Ces initiations permettent aux participants de découvrir les principaux gestes de premiers secours. Par la suite, ils peuvent suivre des formations plus complètes, PSC1 par exemple. Néanmoins, même sans formation, il est possible de sauver des vies. Lucas Campagne, directeur adjoint des missions de secours à la Croix-Rouge d’Arras, l’expliquait d’ailleurs récemment dans une interview à la radio Horizon : « Il ne faut pas avoir peur de faire, même si ce n’est pas parfait, c’est toujours mieux que de ne rien faire. Il faut alerter le SAMU et écouter leurs consignes. Il ne faut pas non plus avoir peur d’utiliser le défibrillateur, une voix vous guide pour les étapes de réanimation ». Ainsi, le pire n’est pas de mal faire, mais de rester à rien faire devant une victime d’arrêt cardiaque.