Québec : un garçon réanimé avec le défibrillateur de son école

Le 22 mars 2022, à Saguenay, au Québec, un jeune enfant prénommé Raphaël a été sauvé grâce à l’utilisation d’un défibrillateur. En bonne santé, il n’avait pas eu de problème auparavant jusqu’à ce jour, où en pleine récréation, son cœur a arrêté de battre. Heureusement, les témoins de son accident ont réagi très vite en adoptant les bons réflexes. Une attitude qui a contribué à sauver la vie du petit garçon de 6 ans qui, aujourd’hui, va beaucoup mieux. De même, la mère de la jeune victime a tenu à mettre en valeur la réactivité des membres du personnel de l’école, consciente que sans eux, l’issue de cet accident aurait pu être dramatique.

Un accident survenu à l’école, au cours d’une récréation

L’arrêt cardiaque de l’enfant de 6 ans a eu lieu le mardi 22 mars 2022, lors d’une récréation l’après-midi. Il était dans la cour, avec les autres élèves quand son cœur s’est arrêté. Immédiatement, les personnes présentes sur place sont intervenues. Le directeur a commencé la réanimation pendant que d’autres adultes allaient chercher le défibrillateur et contacter les secours. Deux minutes après qu’ils aient été appelés, les policiers sont arrivés les premiers à l’école de Saguenay et l’un d’eux a commencé le massage cardiaque. Pour l’ambulancière intervenue ce jour-là, et qui témoignait auprès de TVA Nouvelles (une émission d’informations canadienne), la rapidité d’action des témoins « a tout changé ».

Une intervention rapide des témoins et des secours

En prodiguant les premiers secours au petit garçon dès les premières secondes ayant suivi son accident, les membres du personnel de l’école ont mis en place une chaîne de survie, qui lui a été bénéfique. Grâce à eux, il n’a pas gardé de séquelles neurologiques et physiques, comme l’expliquait sa mère aux journalistes de TVA Nouvelles. Il ne souffre pas non plus de cet accident et a subi depuis le 22 mars dernier plusieurs examens, dont deux IRM, afin de comprendre l’origine du problème. Il a également passé 6 jours en soins intensifs et doit, après plusieurs semaines à Québec, débuter une rééducation.