Fin décembre 2021, Antoine R., un habitant de Gérardmer dans les Vosges, a fait preuve de courage en prodiguant les premiers secours à sa voisine. Prévenu par le mari de cette dernière, qui avait contacté le Samu et attendait son arrivée, il lui a fait un massage cardiaque après avoir constaté qu’elle n’avait plus de pouls. Un geste qui a permis de faire repartir le cœur de la victime et ainsi, de lui sauver la vie. Formé à deux reprises aux premiers secours, l’homme savait ce qu’il devait faire et a su garder son calme, malgré la situation plutôt inquiétante. Une intervention saluée par le médecin qui a ensuite pris en charge la victime.
Un geste réalisé avec sang-froid et rapidité sur une femme de 70 ans
Comme l’expliquait Antoine au journal de Gérardmer, son voisin est venu le chercher chez lui, un jour de décembre vers midi en lui disant que sa femme était allongée par terre, dans leur salle de bains. Il avait d’abord appelé les secours, qui lui ont conseillé, en attendant leur arrivée, de demander de l’aide autour de lui. Dès qu’il est arrivé sur place, Antoine a commencé immédiatement le massage cardiaque sur la victime. Malgré la fatigue et la difficulté, il l’a massée pendant plusieurs minutes. Lorsque les pompiers sont arrivés, voyant qu’il se débrouillait très bien, ils l’ont laissé continuer. Il a ensuite été relayé par le Samu. Puis, le cœur de la femme est reparti, au grand soulagement d’Antoine, d’autant qu’elle n’en garde aucune séquelle.
Deux stages de premiers secours bien utiles
Ce jour-là, cet habitant de Gérardmer s’est sans doute réjoui d’avoir été précédemment formé aux premiers secours. La première fois avait eu lieu en 2000, lors d’un stage avec la Croix-Rouge avant sa traversée de l’Atlantique avec l’un de ses fils. La deuxième formation était plus récente puisqu’elle datait de 2019 et avait été organisée par la Protection Civile. Pour la victime et son mari, c’est une chance car leur voisin a pu intervenir très vite, en moins de 5 minutes. Et surtout, il a su rester calme et a continué de masser, sans jamais perdre le rythme, jusqu’à l’arrivée du Samu.