Lille : un conseiller départemental réanimé à l’aide d’un défibrillateur

Jeudi 18 novembre 2021, un conseiller départemental élu du PCF (Parti communiste français) a été victime d’un malaise cardiaque. Agé de 65 ans, il se trouvait à ce moment-là dans la préfecture de région à Lille, où se situent également les locaux du conseil départemental. Fort heureusement, lorsqu’il a fait son malaise, il n’était pas seul et les témoins de la scène ont su réagir rapidement, en adoptant les bons réflexes et en utilisant notamment le défibrillateur installé dans l’établissement. Ainsi, le sexagénaire a pu être pris en charge et réanimé avant d’être transporté au CHRU de Lille.

La réactivité des témoins salutaire à l’élu local

Elu d’Aniche, une commune proche de Douai, le conseiller membre du PCF a fait un malaise cardiaque en pleine matinée, dans les locaux de la préfecture lilloise. Les premiers à être intervenus pour lui porter secours sont des agents travaillant dans la préfecture. Ayant constaté son état, ils ont utilisé le défibrillateur automatique qui est mis à disposition du personnel et du public dans l’établissement. Puis, les pompiers et le SAMU sont arrivés sur place et ont poursuivi la réanimation. Ils l’ont également médicalisé avant de le sortir de la préfecture avec la grande échelle.

Un malaise cardiaque survenu dans un lieu équipé d’un DAE

La préfecture de Lille étant un établissement accueillant du public (ERP) et pouvant recevoir plus de 300 personnes, elle est soumise depuis le 1er janvier 2020 à l’obligation d’être équipée d’un défibrillateur. Et cet incident prouve – une fois encore – l’intérêt de la présence de ce dispositif. A ce propos, les médecins du Samu du Nord ont tenu à rappeler que l’intervention des personnes découvrant une victime ou assistant à un malaise ou arrêt cardiaque est capitale pour augmenter les chances de survie. C’est également le cas de l’utilisation d’un DAE. Associés, ces gestes (alerter, masser et utiliser le défibrillateur) permettent de prendre en charge rapidement des victimes et d’accroître leurs chances de survie.