En mars 2019, dans les Alpes-Maritimes, à Roquefort-les-Pins, un homme a fait un arrêt cardiaque alors qu’il était avec son fils dans un supermarché. Blessé à la tête lors de sa chute, il a pu être réanimé par un témoin de la scène, Michaël, un pompier professionnel qui faisait également des courses et qui lui a prodigué les premiers secours. Une intervention rapide qui a contribué à sauver la vie de la victime, et qui montre une fois plus à quel point il est important de connaître les premiers secours. En effet, même si cet événement s’est produit il y a 2 ans, et malgré la création du statut de citoyen-sauveteur, en France, nous sommes encore loin des objectifs fixés par le gouvernement, à savoir former 80% de la population française d’ici 2022.
Un arrêt cardiaque pris en charge rapidement en attendant les secours
Ce jour de mars 2019, un homme faisait ses courses avec son fils quand, soudainement, il est tombé. Lors de sa chute, sa tête a cogné le sol, lui causant une blessure qui saignait. Son fils n’étant pas avec lui à ce moment-là, il ne l’a pas vu tomber. Mais quand il est revenu dans le rayon, il l’a vu par terre, avec un homme qui le massait. Durant son absence, tout s’est passé très vite. Le témoin, qui est intervenu, attendait à la caisse quand il a entendu quelqu’un crier qu’il fallait appeler les pompiers. Etant pompier, Michaël s’est précipité auprès de la victime. Constatant son état, il a établi un périmètre de sécurité, puis a commencé un massage cardiaque. Au bout de quelques minutes, l’homme a repris connaissance. Lorsque les secours sont arrivés, il parlait. A l’hôpital, les médecins lui ont dit que l’intervention du pompier lui avait sauvé la vie. Pour ce dernier, cet acte n’a rien d’héroïque, il s’agit juste d’un geste citoyen. Mais si cette histoire s’est bien terminée, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.
Les Français encore peu formés aux gestes qui sauvent
Suite à son intervention, Michaël a tenu à préciser que toute personne formée aux gestes qui sauvent aurait pu agir comme lui, avec les mêmes résultats. Comme il l’a indiqué à France 3, « si quelqu’un avait eu le courage et la formation suffisante », il aurait pu lui porter secours. Seulement, en France, les citoyens formés au secourisme sont encore trop peu nombreux, bien que leur nombre ait augmenté ces dernières années. Et ce chiffre reste faible quand on le compare avec celui d’autres pays d’Europe qui eux, ont rendu obligatoire cette formation. Face à ce constat, Michaël, qui en tant que pompier connaît bien la situation, encourage vivement les Français à se former. Pour lui, obliger les gens n’est pas une bonne solution. En revanche, il faut leur rappeler que ces gestes peuvent réellement sauver des vies, d’autant qu’avec le statut de citoyen-sauveteur, les personnes qui interviennent sont protégées. Sans oublier que les formations aux premiers secours peuvent se faire en partie en ligne, comme le propose notre filiale Stoporisk sur sa plateforme e-learning. Une formule pratique, qui facilite l’apprentissage, et qui est accessible à tous.
