Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, de nombreuses entreprises françaises ont dû recourir au chômage partiel suite à une baisse d’activité. De même, la pandémie perturbe bon nombre de secteurs, comme ceux de la restauration, du tourisme et de l’hôtellerie. Néanmoins, certains professionnels ont justement décidé de profiter de cette période particulière pour former leurs employés. C’est le cas d’un hôtel de Dinard, qui a récemment proposé aux membres de son personnel de suivre une formation sauveteur secouriste du travail (SST). Pendant deux jours, ils ont appris à porter les premiers secours lors de mises en situation réalisées, bien évidemment, dans le respect des gestes barrières.
Deux jours de formation pour devenir sauveteur secouriste du travail (SST)
Durant cette formation SST, les employés de cet hôtel de Dinard ont été initiés aux premiers secours par un formateur. Huit modules étaient au programme dont la prévention des risques professionnels (coupures, risques liés à l’électricité …etc.) et le secourisme. Ainsi, les participants savent désormais comment examiner une victime et la mettre en position latérale de sécurité, donner l’alerte ou encore, utiliser un défibrillateur. De même, tous ont fait preuve d’implication et de motivation lors de cette formation et n’ont pas hésité à se glisser dans la peau d’une victime. Et si certains avaient déjà été formés auparavant, pour d’autres, il s’agissait d’une première. A l’issue de ces deux journées, tous les participants avaient validé leur formation et obtenu une attestation.
Profiter du chômage partiel pour apprendre les premiers secours
Pour le directeur de cet hôtel de Dinard, « cette formation est bien utile » à ses salariés puisque, dorénavant, ils sauront quels gestes adopter s’ils doivent « porter secours à un collègue, mais aussi à un client ». De même, en période normale, hors chômage partiel et hors pandémie donc, les employés n’auraient pas forcément eu le temps de se former tous ensemble, pendant 2 jours. D’autant que ce stage leur a permis de se retrouver, de reprendre contact les uns avec les autres avant la réouverture de l’établissement. Et les employeurs cotisant aux fonds de formation, autant qu’ils en profitent pour former leurs salariés, notamment en ce moment où, dans certains secteurs, l’activité est plutôt calme.
