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Lorsqu’une femme est enceinte, elle doit faire attention à son alimentation, à son hygiène de vie pour préserver la santé de son futur enfant. Mais cela ne doit pas se limiter à la grossesse. Selon des chercheurs américains des universités Vanderbilt à Nashville et du Massachusetts à Boston, le mode de vie d’une mère pendant et après sa grossesse a des effets sur la santé de sa progéniture et plus particulièrement, sur les risques de développer une maladie cardiovasculaire. Les résultats de leur étude ont été récemment publiés, le 4 novembre 2020, dans la revue de la Société européenne de cardiologie (ESC), l’European Journal of Preventive.

La santé d’un enfant influencée par l’hygiène et les habitudes de vie de sa mère

Cette étude a été menée sur 1989 enfants âgés en moyenne de 32 ans et sur autant de parents qui ont été suivis durant 46 ans, de 1971 à 2017. Au total, 7 facteurs ont été examinés pour déterminer la santé cardiovasculaire des pères et des mères. Parmi eux, on retrouve la non-consommation de tabac, une alimentation saine, une activité physique, un indice de masse corporelle normal et la tension artérielle.
De même, les scientifiques ont étudié ces données par paire : mère-fille, mère-fils, père-fille et père-fils. Et voici les résultats de leur travail : les enfants dont la mère avaient un mode de vie sain ont vécu 9 ans de plus sans développer de maladie cardiovasculaire que ceux dont la maman avait une mauvaise santé cardiovasculaire. Il en résulte donc que la mauvaise santé cardiaque de la mère multiplie par deux le risque pour un enfant de présenter des problèmes cardiovasculaires précoces. En revanche, la santé cardiaque du père a peu d’effets sur le développement de troubles cardiovasculaires chez l’enfant… Pour l’un des auteurs de cette étude, le Dr Muchira, cela s’explique notamment par le fait que « les femmes sont les principales dispensatrices de soins et le principal modèle de comportement ».

Prendre de bonnes habitudes dès le plus jeune âge pour réduire les risques

Bien que le mode de vie d’une mère ait une influence sur celui de son enfant et sur sa santé, il est possible d’en limiter les conséquences en faisant de l’exercice et en mangeant mieux. C’est pourquoi le Dr Muchira recommande que les interventions familiales aient lieu « pendant la grossesse et très tôt dans la vie de l’enfant » afin que « l’impact réel de la santé cardiovasculaire protectrice se propage à l’âge adulte ».
Ainsi, il recommande de « jumeler des mères et des jeunes enfants dans un programme d’exercice ou d’amélioration de l’alimentation ». D’autant que les enfants sont, pour la pluparts, de futurs parents. Dès lors, en adoptant de bonnes habitudes de vie, ils n’auront pas le même risque cardiovasculaire que leurs parents. A terme, cela contribuera à préserver la santé cardiaque de leur future descendance. En fait, plus ces habitudes sont prises tôt, mieux elles sont transmises à l’enfant et auront des effets positifs durables sur sa santé.

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