Un rugbyman de 36 ans, en arrêt cardiaque, réanimé par deux de ses coéquipiers


Vendredi 17 juillet 2020, en Charente, un joueur de rugby a dû être héliporté vers le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Poitiers après avoir été victime d’un malaise cardiaque. L’incident est survenu lors d’un entraînement, vers 20h, et a nécessité l’intervention des pompiers et du SAMU. Et heureusement, en attendant l’arrivée des secours sur place, le rugbyman âgé de 36 ans a pu être pris en charge par deux de ses coéquipiers, qui ont immédiatement eu les bons réflexes. Et la présence d’un défibrillateur, installé à proximité du stade de Cherves-Richemont où ils s’entraînaient, a également contribué à lui sauver la vie.

Un malaise cardiaque survenu au cours d’un entraînement

L’entraînement de l’équipe de rugby se déroulait normalement jusqu’au moment où un joueur de 36 ans s’est subitement écroulé suite à un malaise cardiaque. Immédiatement, les pompiers et le SAMU ont été appelés et deux de ses coéquipiers sont intervenus pour lui apporter les premiers secours. Tous les deux pompiers, l’un professionnel, l’autre volontaire, ils connaissent les gestes à réaliser et les réflexes à adopter. Ainsi, ils ont utilisé un défibrillateur, qui avait été installé par la municipalité à proximité du stade. Ils ont pu le réanimer mais son état étant jugé inquiétant, il a été transporté par hélicoptère vers le CHU de Poitiers.

La réactivité de 2 joueurs et un défibrillateur ont permis de réanimer le trentenaire

Suite à cet incident, le maire de Cherves-Richemont a tenu à saluer la réactivité des coéquipiers du joueur. Il s’est aussi félicité de la présence de ce défibrillateur et a indiqué que les pompiers avaient « évoqué l’importance de mettre cet outil un peu partout ». Dans la commune, on en trouve quelques-uns, dont celui qui se trouve derrière la mairie près du stade. Un autre DAE a été mis en place au centre socioculturel. Grâce à ces appareils, des vies peuvent être sauvées d’autant qu’ils sont simples d’utilisation. D’où l’importance d’en installer dans des lieux aisément accessibles en permanence, comme l’a prouvé, une nouvelle fois, cet incident.