A Toulouse, jeudi 26 octobre 2023, 450 personnes étaient rassemblées place du Capitole pour apprendre quelques gestes de premiers secours. Organisé par les trente clubs Rotary de la métropole toulousaine, cet événement s’adressait à un large public. Son objectif était simple : initier les participants aux gestes qui sauvent de base. Ainsi, pendant 3h, de 15h à 18h, petits et grands ont notamment appris à :
– faire un massage cardiaque sur un mannequin ;
– utiliser un défibrillateur.
Une initiation gratuite et nécessaire pour améliorer la prise en charge des victimes d’arrêt cardiaque, et limiter le nombre de décès.
Une initiative du Rotary Club pour fêter son centenaire
Cet atelier « grandeur nature » est une initiative des clubs Rotary de Toulouse, pour fêter le centenaire du Rotary Club. Les participants devaient s’inscrire au préalable puisque le jeudi 26 octobre 2023, le nombre de mannequins était limité. Au total, 450 personnes sont venues sur la place du Capitole pour participer à des ateliers. Ces derniers étaient animés par des professionnels du secourisme, dont le SAMU, les pompiers et la Croix-Rouge. Au programme, plusieurs gestes simples que l’on peut tous réaliser, et qui permettent de sauver des vies :
– mettre en sécurité le lieu d’un accident et les personnes impliquées ;
– évaluer l’état de la victime ;
– appeler les secours ;
– faire un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur ;
– prendre en charge une victime qui s’étouffe, saigne ou qui est inconsciente.
Rattraper le retard de la France en matière de premiers secours, une priorité
Avec cette initiation aux gestes qui sauvent, les organisateurs voulaient donner aux participants les bases pour porter secours à des victimes. En effet, aujourd’hui, en France, près de 70% des arrêts cardiaques ont lieu devant des témoins. Cependant, seulement 20% d’entre eux prodiguent les premiers secours. Et malgré la multiplication des formations et initiations en France ces dernières années, nous accusons toujours du retard par rapport aux autres pays. Or, comme l’expliquait le patron du SAMU 31 au journal La Dépêche, « la formation de la population conditionne la survie. En France, la survie d’un patient après un arrêt cardiaque est entre 3 et 4%. Dans les pays scandinaves, on est entre 30 et 40% ». Il nous reste donc encore du travail pour rattraper ce retard.