Mardi 12 septembre 2023, quatre enseignants d’une école élémentaire de Montluçon ont été reçus par le sous-préfet de la ville. Lors d’une cérémonie officielle, il leur a remis à chacun une médaille pour acte de dévouement et de courage. Cette distinction fait suite à leur intervention, en mars dernier, auprès d’un enfant de 7 ans qui avait fait un arrêt cardiaque en arrivant à l’école. Grâce aux bons gestes et à la réactivité des enseignants, le petit garçon a pu être sauvé. Quelques mois après cet accident, il va bien mais cet épisode étant encore douloureux pour sa famille, lui et ses parents étaient absents pendant la cérémonie.
Un élève de 7 ans victime d’un arrêt cardiaque à l’école
Le 28 mars 2023, un petit garçon âgé de 7 ans a fait un arrêt cardiaque en arrivant à l’école, dans un couloir. Trois maîtresses, présentes sur les lieux, sont intervenues pour lui faire un massage cardiaque. Elles ont également prévenu les secours, et un autre professeur était à leurs côtés pour assurer la coordination et les seconder si nécessaire. Lorsque les secours sont arrivés, ils ont pris le relais puis, le garçonnet a été héliporté vers le CHU de Clermont-Ferrand.
Scolarisé en CE2, cet enfant souffre de problèmes de santé qui sont connus de l’équipe enseignante, et fait l’objet d’un projet d’accueil individualisé (PAI).
Une médaille pour saluer leur courage et leur dévouement
Les 4 enseignants de cette école élémentaire ont été mis à l’honneur lors d’une cérémonie le 12 septembre 2023. Ce jour-là étaient aussi présents les pompiers de l’Allier, des représentants de l’Éducation nationale, de la mairie de Montluçon, du Département et le député de la circonscription. La directrice de l’école a profité de ce moment pour remercier la rapidité d’intervention des pompiers, et dédié « symboliquement [cette] médaille aux gens de l’ombre ». Elle a également indiqué, au nom de ses collègues, que cette distinction les avait « surpris, désarmés mais touchés ». Le sous-préfet a aussi précisé que les pompiers avaient expliqué que, sans l’intervention des enseignants, « ils n’auraient rien pu faire » car lors d’un arrêt cardiaque, « ce qui compte, ce sont les premiers instants ».