3600 bénévoles pour un réseau suisse de premiers répondants bénévoles

En Suisse, le réseau de premiers répondants bénévoles (First responders) du canton de Vaud, mis en place en septembre 2018, rassemble aujourd’hui plus de 3600 personnes. Volontaires, elles ont été formées pour dispenser les gestes qui sauvent en attendant l’arrivée des secours. Leur rôle n’est pas de remplacer les professionnels, mais de compléter le dispositif de secours existant afin d’augmenter les chances de survie des victimes d’un arrêt cardiaque. Fonctionnant à l’aide d’une application et en lien avec la centrale 144 (le numéro dédié aux appels sanitaires urgents), ce réseau se base sur la proximité géographique, le bénévolat et est en recherche constante de nouveaux First responders pour sauver toujours plus de vies.

Recruter 8000 personnes, l’objectif de ce réseau

Dans le canton de Vaud, chaque jour, 2 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque nécessitant une réanimation. Et à ce jour, seul 1 individu sur 20 survit. Face à ce constat, le canton a décidé de créer ce réseau de premiers répondants secouristes en 2018. Le principe est simple : lorsque la centrale 144 reçoit un appel pour un arrêt cardiaque, si elle constate que des First responders se trouvent à proximité, elle les prévient via l’application pour qu’ils puissent intervenir au plus vite en attendant l’arrivée des secours. Et depuis sa création en 2018, ce réseau a pour objectif de recruter 8000 volontaires. 4 ans après, il en est presque à la moitié puisqu’il compte désormais plus de 3600 personnes.

Des volontaires formés aux premiers secours et prêts à intervenir

Pour faire partie du réseau de First responders du canton de Vaud, il faut avoir 18 ans, un smartphone et télécharger l’application. Il est également demandé aux bénévoles d’avoir un certificat de qualification à la réanimation et à la défibrillation valable, et de respecter la charte en vigueur. De même, dans l’application, les volontaires du réseau renseignent le ou les codes postaux des zones géographiques où ils peuvent intervenir. Et si un jour, un arrêt cardiaque survient dans l’une de ces zones, ils sont prévenus par message et peuvent accepter ou refuser l’intervention, tout dépend de leur disponibilité. En cas d’acceptation, des informations précises sur le lieu de l’accident leur sont communiquées et ils doivent se rendre sur place au plus vite. L’application leur signale également si des défibrillateurs sont à disposition dans les environs, ou sur le trajet pour qu’ils puissent en récupérer un.