Samedi 24 septembre 2022, la Ville de Caen proposait à ses habitants deux sessions d’initiation aux gestes qui sauvent. Organisées en partenariat avec le CHU et l’Union départementale des premiers secours du Calvados (UDPS14), elles se déroulaient à l’hôtel de ville et étaient animées par 7 formateurs. Gratuite, cette journée de formation a rassemblé 300 personnes, qui s’étaient inscrites au préalable, et qui savent désormais réaliser quelques gestes de premiers secours et utiliser un défibrillateur. Des participants qui peuvent également transmettre leurs connaissances à leurs proches puisqu’ils sont tous repartis avec un mannequin gonflable pour s’entraîner à la pratique du massage cardiaque.
Une journée destinée à la sensibilisation aux gestes qui sauvent
Le 24 septembre dernier, l’hôtel de ville de Caen a donc accueilli des habitants intéressés par les premiers secours. La première session avait lieu le matin, de 9h à 12h et la seconde, de 13h30 à 16h30. Pendant 3h, les participants ont été initiés aux gestes qui sauvent afin de pouvoir intervenir si, un jour, ils sont témoins d’un accident, d’un malaise. Ainsi, ils ont appris à donner l’alerte aux secours, à poser un diagnostic simple, à faire un massage cardiaque et à se servir d’un défibrillateur. Des gestes accessibles à tous, citoyens et utiles, qui ne requièrent ni expérience, ni entraînement physique, et qui peuvent faire la différence car en étant prodigués avant l’arrivée des secours, ils contribuent à augmenter les chances de survie des victimes.
Des défibrillateurs répartis dans toute la ville mais peu utilisés
Cette journée de formation était aussi l’occasion de sensibiliser les 300 participants à l’utilisation du défibrillateur. A ce jour, dans la cité caennaise, de nombreux appareils ont été installés un peu partout. Leur déploiement a été progressif et répond à un engagement de la Ville qui avait prévu d’en installer 152 avant la fin de l’année 2021. Or, bien qu’ils soient en accès libre, ils sont peu utilisés : un à deux d’entre eux le sont chaque année. Et la raison de ces rares utilisations n’est malheureusement pas l’absence d’arrêt cardiaque à Caen, mais plutôt la peur des témoins de s’en servir, de mal faire et qui donc n’osent pas intervenir. C’est en partie pour cela que ces deux sessions d’initiation aux premiers secours étaient proposées ce 24 septembre 2022.