3 gestes simples à faire en présence d’une victime d’arrêt cardiaque

Se trouver face à une personne faisant un arrêt cardiaque s’avère très déstabilisant, surtout si c’est la première fois. Dans cette situation, il est donc facile de perdre ses moyens et de ne pas savoir comment réagir. Pourtant, des gestes simples peuvent permettre de sauver une vie et être réalisés par tout le monde, y compris par les personnes n’ayant pas suivi de formation aux premiers secours. Parmi ces bons réflexes à adopter le plus rapidement possible, 3 font la différence puisqu’ils déclenchent la mise en place d’une chaîne de survie : l’appel aux secours, la réalisation d’un massage cardiaque et le recours au défibrillateur.

Contacter les secours pour donner l’alerte

Lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, le premier geste à adopter immédiatement est d’appeler le SAMU (le 15) ou les pompiers (le 18). Une fois en communication avec un régulateur, il faut garder son calme et parler distinctement en indiquant l’état de la victime, son identité si elle est connue, l’adresse exacte du lieu de l’accident et décrire précisément la situation. Et surtout, il ne faut pas raccrocher avant d’avoir été invité à le faire. Le régulateur peut avoir besoin d’informations supplémentaires et guider l’appelant dans les gestes à effectuer en attendant l’arrivée des pompiers ou du SAMU sur place.

Commencer le massage cardiaque et utiliser un défibrillateur

Après avoir contacté les secours, il faut aussitôt faire un massage cardiaque sur la victime. Comme le rappelle la Croix-Rouge sur son site internet, il faut effectuer 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Et continuer en alternant les deux jusqu’à l’arrivée des secours.
Ensuite, si un défibrillateur se trouve à proximité, il faut impérativement s’en servir. Destiné à relancer l’activité du cœur d’une victime en arrêt cardiaque, il est simple d’utilisation puisqu’il est automatisé ou semi-automatisé. Ainsi, une assistance vocale indique les étapes à suivre. Il faut juste placer les électrodes sur le thorax de la victime, ce qui est à la portée de tous. Le défibrillateur ayant été conçu pour le grand public, son usage ne requiert pas de formation (bien qu’il en existe, comme le propose notamment notre filiale Stoporisk sur sa plateforme d’e-learning). Il ne faut donc pas avoir peur de l’utiliser car, en présence d’une personne en arrêt cardiaque, le pire n’est pas de mal faire, mais de ne pas intervenir. Alors il ne faut pas hésiter à agir et ne jamais oublier que chaque minute compte pour sauver une vie.