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Mi-septembre 2024, deux mineurs ont été interpellés par les gendarmes d’Auxerre, dans l’Yonne, pour le vol et la revente de défibrillateurs. Ce trafic a duré une année et au total, plus de 20 appareils ont été dérobés. Deux ont d’ailleurs été trouvés par les gendarmes chez les deux jeunes. Ils s’apprêtaient à les revendre, mais ils ont heureusement été interceptés par les forces de l’ordre.
Pour les associations de secourisme, l’annonce de l’interpellation des mineurs est une bonne nouvelle, qui marque la fin des vols. Mais elles ne peuvent s’empêcher d’être agacées par l’irresponsabilité de ces jeunes voleurs, qui s’en sont pris à des dispositifs médicaux qui peuvent sauver des vies.

Un préjudice estimé à plus de 35 000€

Les vols ont eu lieu dans le département de l’Yonne. Durant une année, les deux adolescents ont volé plus de 20 défibrillateurs, qu’ils ont ensuite revendus sur le site Internet Leboncoin. D’après les gendarmes, le montant total du préjudice s’élèverait à plus de 35 000€. Une somme conséquente, qui aurait pu encore croître si les voleurs n’avaient pas été arrêtés. Les gendarmes ont annoncé la fin de leurs méfaits dans une publication sur leur page Facebook. Un soulagement pour les communes et collectivités victimes des vols. Mais cette affaire a irrité les associations de secourisme, qui n’ont pas hésité à prendre la parole sur le sujet.

Des vols qui nuisent aux chances de survie des victimes

Comme l’a indiqué le président de l’Association des Sauveteurs-Secouristes de Monéteau et de l’Auxerrois (ASSMA) à France 3 Bourgogne-Franche-Comté, ces vols sont préjudiciables pour les victimes d’un arrêt cardiaque, et les « efforts de sensibilisation au secourisme » des associations et de leurs membres.

De même, à cause de ces vols et autres incidents (des dégradations par exemple), des élus préfèrent installer les défibrillateurs en intérieur dans les établissements recevant du public. Or, lorsqu’ils ne sont pas installés en extérieur, ils ne sont pas accessibles en permanence. Cela rend donc l’accès aux défibrillateurs plus compliqué en cas de besoin. Mais face à la hausse des incivilités, les élus ne veulent plus prendre de risques, d’autant que l’achat de ces appareils « représente un investissement d’environ 2500 à 3000€ ».

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